Fifa08

Attendez, un forums de jeuxvideo qui ne parle pas de fifa08... en on n'en fera pas partie. En plus, je vais vous proposer un extra tes dans ce test du mois qui se composera de 4 messages !

Sur PS2:

Réaliste et jouissif sur next-gen, sans réel intérêt sur Wii, FIFA fait aussi son arrivée sur PC et PS2, deux titres développés par la même équipe. Des versions current-gen qui se présentent sous la forme d'une grosse mise à jour qui profite finalement peu du renouveau opéré sur Xbox 360 et PS3. La preuve que l'avenir de la série ne se situe pas sur ces supports. Pas sur PS2 tout du moins.
FIFA 08

Si la base de données de ces versions de FIFA est globalement la même que sur les autres supports, le titre n'est cependant pas le même. Gameplay FIFA 07.5, réalisation FIFA 07.5, mode "Deviens Pro" mal exploité... Les exemples sont nombreux pour regretter quelque peu de ne pouvoir jouir des mêmes évolutions, au moins en terme de jeu, que les joueurs 360 et PS3 apprennent à apprécier. Du coup, on se retrouve avec ce que l'on espère être le dernier représentant de la mentalité arcade affichée depuis de longues années par la série phare d'EA Sports. Et ce, en dépit de l'apparition des passes et centres manuels et de quelques exclusivités comme le contrôle du gardien, les entraînements et le mode "A ton poste". Acheteurs PC et PS2, soyez donc prévenus, ce FIFA-là n'a finalement pas grand-chose à voir avec l'excellente surprise qui sévit sur consoles nouvelle génération. EA ne croît peut-être plus au marché PS2 et considère toujours le PC comme une machine incapable de s'aligner sur les supports Xbox 360 et PS3.

Pourquoi le gameplay n'est pas le même ? Tout simplement parce qu'il reprend les grandes bases de FIFA 07 pour n'y inclure que des ébauches de nouveautés en terme de contrôle du ballon. Certes, les passes et centres manuels font leur apparition, ce qui au passage n'est pas le cas des tirs, un comble, mais continuent malgré eux d'être assistés. A terme donc, la liberté censée émaner de cet aspect-là du gameplay n'est que partielle. Insuffisant pour avoir l'impression de jouer à une simulation pure et dure, tant on est amené à répéter les mêmes schémas de jeu, à faire circuler la balle de la même façon pour déstabiliser une défense adverse qui réagit comme un seul bloc. On doit donc se contenter d'une légère mise à jour qui n'apporte pas les satisfactions escomptées. Parmi les nouveautés, on notera tout de même la possibilité, à tout moment du match, de prendre l'entier contrôle du portier en appuyant sur une simple touche. On peut tout autant parler de la précision accrue du changement manuel du joueur contrôlé puisqu'au lieu de matraquer la touche jusqu'à incarner l'acteur souhaité, l'utilisateur peut désormais préciser son choix de départ à l'aide des sticks analogiques. Pratique. Enfin, les plus grugeurs seront ravis d'apprendre l'existence d'une touche qui verrouille la caméra de sorte à ce que l'endroit où le joueur visé, ne puisse être connu du, ou des, joueurs adverses.

En terme de contenu, on est un peu moins sevré puisque Matchs Rapides, Carrière, Compétitions, Défis, Entraînements, Multijoueur et "Deviens Pro" sont au rendez-vous. Toutefois, ce dernier n'avance pas les mêmes qualités esthétiques que sur Xbox 360 par exemple. Sans parler du fossé technique qui sépare les deux versions, les angles de caméra sont piochés parmi les vues par défaut, ce qui condamne malheureusement la vue en "poursuite" derrière le joueur contrôlé. Dommage. Il faut alors se venger sur le Online où une saison entière est jouable dans ce mode-là, ce qui s'avère être une maigre consolation. Dans le même style, un mode exclusif permet de contrôler une ligne entière d'une équipe (gardien, défense, milieu ou attaque). Une sorte de Deviens Pro collectif qui n'a aucun intérêt puisque vous ne contrôlez qu'une ligne (entre 1 et 5 joueurs) et êtes tributaire de l'entente et de l'efficacité des autres. Le reste est un vulgaire copier/coller de FIFA 07, mises à part deux ou trois bricoles comme la possibilité de faire bouger le gardien sur sa ligne avant de choisir un côté sur un penalty. Rien de transcendant donc, juste une actualisation annuelle et une correction partielle de quelques défauts récurrents d'un FIFA classique, ce qui, avouons-le, est clairement trop peu pour justifier un tel investissement.


Sur PSP:


Il n'y a pas que du FIFA sur PC et consoles de salon dans la vie, il y a aussi du FIFA sur portables. La PSP est sans doute le format affichant le plus d'originalités avec ses désormais célèbres jongles et défis et un quiz revu et corrigé. Si l'on y ajoute l'ajout des Ligues Interactives, celle-ci semble en mesure de conquérir le public visé...
FIFA 08

La façade est attirante. Le titre est complet, apparemment adapté au format portable. Mais FIFA 08 PSP souffre des mêmes maux que ses consoeurs PC et PS2, à savoir que les retouches opérées sur le gameplay sont moindres et les améliorations graphiques souhaitables pour cette nouvelle saison carrément inexistantes. Une version made in EA, spécialisé dans les mises à jour à plusieurs dizaines d'euros, qui conviendra en priorité aux non-possesseurs de FIFA 07 avides de découvertes et d'un jeu de foot sympa à jouer. Autrement dit, les autres devront s'attendre à faire avec du réchauffé qui comprend une actualisation de la base de données, toujours au point, et quelques nouveautés dont une seule est vraiment digne de ce nom, les Ligues Interactives. Cette année, les joueurs PSP pourront, au même titre que les autres, tenter de faire de leur club favori un champion national en suivant scrupuleusement le calendrier officiel de la saison en cours. Chouette !

En dehors de ces Ligues Interactives, FIFA 08 dans sa version PSP n'est qu'une pâle copie de son aîné. On ne note en effet que deux autres principales "nouveautés". Tout d'abord, on jouit désormais d'un pouvoir accru sur le positionnement de nos joueurs sur la pelouse grâce à l'éditeur de dispositifs. Identique aux autres plates-formes, celui-ci permet de placer chaque acteur à un endroit précis de la pelouse, histoire d'oublier un peu la rigidité des schémas tactiques de base. Ce qui n'empêche pas cette version de rester arcade dans l'esprit. En effet, les joueurs ont tendance à légèrement trop respecter leur position, n'osant pas trop s'aventurer au-delà d'un périmètre d'une dizaine de mètres autour d'eux. Du coup, les surnombres sont quasi impossibles mais il est rare d'être piégé par une contre-attaque, la ligne de trois ou quatre de derrière ayant tendance à ne prendre aucun risque offensif.

Le reste du gameplay n'a pas vraiment changé. Les problèmes constatés il y a un an sont les mêmes aujourd'hui. Le support ne se prête pas vraiment à un déplacement précis sur la pelouse. Entre une croix directionnelle rigide qui a toutes les peines du monde à prendre en compte les diagonales et un stick particulièrement inadapté aux changements brutaux de direction (pour les dribbles par exemple), les configurations de touches n'offrent pas d'alternative idéale sur des matches de 8, 10 ou 12 minutes. Restent alors ce qui est sans doute plus divertissant, les mini-jeux. Les jongles qui s'enchaînent en tenant la machine verticalement, le mur d'exercice qui s'avère être un bon entraînement de précision et surtout le quiz version 2.0 nous occupent finalement tout autant que des compétitions, une carrière ou des défis. Notons d'ailleurs pour le quiz que de nouveaux paramètres entrent en jeu pour compliquer la progression. A vous de choisir de type de questions proposées, histoire de filtrer les époques, championnats et clubs concernés. Un bon moyen de se lancer des défis entre connaisseurs.


Sur PC:


Réaliste et jouissif sur next-gen, sans réel intérêt sur Wii, FIFA fait aussi son arrivée sur PC et PS2, deux titres développés par la même équipe. Des versions current-gen qui se présentent sous la forme d'une grosse mise à jour qui profite finalement peu du renouveau opéré sur Xbox 360 et PS3. La preuve que l'avenir de la série ne se situe pas sur ces supports. Pas sur PS2 tout du moins.
FIFA 08

Si la base de données de ces versions de FIFA est globalement la même que sur les autres supports, le titre n'est cependant pas le même. Gameplay FIFA 07.5, réalisation FIFA 07.5, mode "Deviens Pro" mal exploité... Les exemples sont nombreux pour regretter quelque peu de ne pouvoir jouir des mêmes évolutions, au moins en terme de jeu, que les joueurs 360 et PS3 apprennent à apprécier. Du coup, on se retrouve avec ce que l'on espère être le dernier représentant de la mentalité arcade affichée depuis de longues années par la série phare d'EA Sports. Et ce, en dépit de l'apparition des passes et centres manuels et de quelques exclusivités comme le contrôle du gardien, les entraînements et le mode "A ton poste". Acheteurs PC et PS2, soyez donc prévenus, ce FIFA-là n'a finalement pas grand-chose à voir avec l'excellente surprise qui sévit sur consoles nouvelle génération. EA ne croît peut-être plus au marché PS2 et considère toujours le PC comme une machine incapable de s'aligner sur les supports Xbox 360 et PS3.

Pourquoi le gameplay n'est pas le même ? Tout simplement parce qu'il reprend les grandes bases de FIFA 07 pour n'y inclure que des ébauches de nouveautés en terme de contrôle du ballon. Certes, les passes et centres manuels font leur apparition, ce qui au passage n'est pas le cas des tirs, un comble, mais continuent malgré eux d'être assistés. A terme donc, la liberté censée émaner de cet aspect-là du gameplay n'est que partielle. Insuffisant pour avoir l'impression de jouer à une simulation pure et dure, tant on est amené à répéter les mêmes schémas de jeu, à faire circuler la balle de la même façon pour déstabiliser une défense adverse qui réagit comme un seul bloc. On doit donc se contenter d'une légère mise à jour qui n'apporte pas les satisfactions escomptées. Parmi les nouveautés, on notera tout de même la possibilité, à tout moment du match, de prendre l'entier contrôle du portier en appuyant sur une simple touche. On peut tout autant parler de la précision accrue du changement manuel du joueur contrôlé puisqu'au lieu de matraquer la touche jusqu'à incarner l'acteur souhaité, l'utilisateur peut désormais préciser son choix de départ à l'aide des sticks analogiques. Pratique. Enfin, les plus grugeurs seront ravis d'apprendre l'existence d'une touche qui verrouille la caméra de sorte à ce que l'endroit où le joueur visé, ne puisse être connu du, ou des, joueurs adverses.

En terme de contenu, on est un peu moins sevré puisque Matchs Rapides, Carrière, Compétitions, Défis, Entraînements, Multijoueur et "Deviens Pro" sont au rendez-vous. Toutefois, ce dernier n'avance pas les mêmes qualités esthétiques que sur Xbox 360 par exemple. Sans parler du fossé technique qui sépare les deux versions, les angles de caméra sont piochés parmi les vues par défaut, ce qui condamne malheureusement la vue en "poursuite" derrière le joueur contrôlé. Dommage. Il faut alors se venger sur le Online où une saison entière est jouable dans ce mode-là, ce qui s'avère être une maigre consolation. Dans le même style, un mode exclusif permet de contrôler une ligne entière d'une équipe (gardien, défense, milieu ou attaque). Une sorte de Deviens Pro collectif qui n'a aucun intérêt puisque vous ne contrôlez qu'une ligne (entre 1 et 5 joueurs) et êtes tributaire de l'entente et de l'efficacité des autres. Le reste est un vulgaire copier/coller de FIFA 07, mises à part deux ou trois bricoles comme la possibilité de faire bouger le gardien sur sa ligne avant de choisir un côté sur un penalty. Rien de transcendant donc, juste une actualisation annuelle et une correction partielle de quelques défauts récurrents d'un FIFA classique, ce qui, avouons-le, est clairement trop peu pour justifier un tel investissement.

Sur PS3:


La multiplication des FIFA sur Xbox 360 ces deux dernières années n'a pas servi la série. Des titres développés à la va-vite, dans un éternel souci de respecter des délais de sorties annuelles, voire davantage avec des échéances telles que la Coupe du Monde en Allemagne. Une succession de déceptions qui nous ont poussés à nuancer les propos des développeurs qui assurent à chaque opus avoir révisé leur copie. Et c'est sans doute au moment où l'on s'attend à essuyer une énième déconvenue qu'une armée de développeurs, à qui l'on donne enfin les moyens des ambitions affichées, réalise le contre-pied parfait. Même un Alessandro Nesta ou un Fabio Cannavaro auraient mordu à la feinte... On s'incline.
FIFA 08

FIFA 07 a en partie décrédibilisé le discours ambitieux, voire mégalomane d'Electronic Arts qui a toujours cherché à nous convaincre des efforts concédés dans les développements des versions de leur "simulation" footballistique. Mais en réalité, c'est aussi et surtout parce qu'en ligne de mire, FIFA 08 pointait déjà le bout de son nez. Comprenez en cela qu'il faut lui associer quasiment deux années de développement, soit un laps de temps plus que suffisant pour gommer, au moins partiellement, les tares accumulées depuis quelques saisons par celui qui a perdu son statut de référence au profit du PES de Konami. Un regain de sérieux qui a un double impact sur cette version qui n'a pas gâté les possesseurs de Xbox 360, forcés de faire avec des débuts d'ébauches de commencements de contenu et un gameplay qui n'avait rien de "nouvelle génération". Une époque définitivement révolue. Cette année, ce sont bien les versions next-gen qu'il faut prendre comme référence et qui ont fait l'objet des meilleures attentions des équipes en charge du projet. Le sourire de Ronaldinho et la détermination de Ribéry sur le packshot en sont le parfait symbole.

La transformation est radicale, surprenante, grisante. FIFA s'invite au rang des simulations, dans tous les sens du terme. Un contraste flagrant que l'on fait déjà depuis quelques semaines et les prestations en salon du protégé d'EA Sports. En douze petits mois, le profil du jeu a connu l'évolution qui aurait dû être la sienne depuis 2003. C'est dire si le dépaysement est au rendez-vous, à tel point qu'il n'est plus de rigueur d'associer ce titre au terme arcade, désormais bien loin de la mentalité qui sévit sur le terrain. Un rythme de jeu fondamentalement plus lent, une physique de balle indépendante, une animation d'une rare fluidité et surtout un contrôle de balle qui envoie aux oubliettes le "Je contrôle, je passe, je contrôle, je centre, je tire, je marque". Preuve en est, les joueurs multiplient les petites touches de balle pour mieux contrôler le cuir, en fonction de la puissance de la passe, du rebond et de leur meilleur pied. De quoi humaniser clairement leur comportement individuel qui met enfin en avant les différences de gabarits et de maîtrise technique du joueur contrôlé. La gestion des contacts, en lutte aérienne comme au sol, en profite tout autant, avec des petites poussettes, des tirages de maillots et des petits coups bas lorsque l'on abuse des touches de pression, certes efficaces, mais qui conduisent régulièrement l'arbitre à sanctionner des interventions jugées illicites. Des coups de sifflet cependant pas toujours justifiés, ce qui constitue l'un des points noirs du jeu. Il est rageant de concéder un penalty pour avoir tenté de subtiliser la balle proprement, sans tacler ni faire tomber l'attaquant...

A ceux qui étaient allergiques à l'automatisation ultra présente des transmissions et des frappes de balle, EA a répondu de la meilleure des manières en proposant, dans les options, de rendre tout ceci le plus manuel possible. Et la liberté de jeu s'en voit décuplée, rehaussant considérablement le niveau de difficulté, ce qui nous amène à conseiller cette configuration aux joueurs aguerris tant elle fait place aux erreurs multiples. La conservation du ballon a un prix, celui du timing parfait. Concrètement, il faut jouer avec la pression de la touche de passe ainsi qu'avec le stick analogique gauche (toutes les directions étant fonctionnelles) pour donner un ballon à l'endroit précis souhaité, que ce soit dans les pieds ou dans l'espace, en sautant ou non une ligne. Un principe qui vaut également pour les centres, dont les six possibilités (ras-de-terre, mi-hauteur et aérien, chacun immédiats ou non) permettent de trouver le joueur démarqué et d'éviter aussi souvent que possible des duels aériens perdus d'avance dans le style Baky Koné contre Lucio. En résumé, le joueur a enfin la sensation de construire ses propres actions, d'autant que l'IA n'a plus cette maudite habitude d'anticiper on ne sait comment nos décisions et de glisser littéralement. Les déplacements sont donc individuels et pas seulement réalisés en direction du ballon, de sorte à ce que le marquage, en zone ou non, et l'alignement des trois ou quatre défenseurs soit assuré. Et ça, ça fleure bon le réalisme comme on l'aime.

Techniquement parlant, les possibilités sont nombreuses et désormais utiles voire salvatrices en fonction du niveau de difficulté (amateur, semi-pro, pro ou légende) choisi. Pas de tricks surréalistes où le joueur se prend pour une otarie à qui on aurait greffé un pied de Messi et un pied de Ronaldinho. Tout se fait au stick analogique droit, en maintenant la gâchette gauche enfoncée, de sorte à réaliser des feintes de corps, des passements de jambes, des râteaux, des roulettes, des coups du sombrero, des talonnades ou encore le fameux Flip Flap, jouissant lorsqu'il est réussi. Tout ceci dans un unique but, se trouver, à un moment donné, en position idéale de tir. Et là aussi, la variété des tirs manuels permet de placer son ballon à n'importe quel endroit de la cage de 2m44 par 7m32. Adieu les tirs enroulés qui finissaient à mi-hauteur, ras du poteau. Mais tout n'est évidemment pas parfait. En dehors de l'arbitrage, parfois douteux sur les contacts, on ne peut que regretter les caguades de gardiens, parfois très mal inspirés. Pourtant, ceux-ci ont perdu leur mauvaise habitude de ne plonger qu'à mi-hauteur et d'être battus par des frappes qui finissent sous la barre ou en lucarne. Autre point noir, la sélection du joueur qui, lorsqu'elle est passée en manuel, souffre de quelques approximations, notamment sur les contres adverses où l'on s'acharne sur le stick analogique jusqu'à ce que le joueur souhaité soit contrôlé. Toutefois, cette fonction est très utile si une passe courte est manquée, histoire de switcher le réceptionner, placé dernière l'initial.

Tactiquement cette fois, FIFA 08 inclut un éditeur de formations bienvenu, histoire de ne pas être restreint par les formations de base, pas toujours très pertinentes dans le placement des joueurs. On peut donc paramétrer le positionnement de chaque joueur du onze type de l'équipe souhaitée ainsi que leur mentalité en phases offensives et défensives. Sans oublier le choix des tireurs de coups de pieds arrêtés qui restent, sur la pelouse, toujours un peu délicats à jouer, ce qui constitue un autre point perfectible pour le prochain opus. Toujours en terme d'édition, le mode création de joueurs s'avère très poussé, notamment sur l'aspect physique, ce qui nous fera regretter le fait de nous pouvoir que modifier les informations et capacités des joueurs déjà en place. Un lifting n'aurait pas été de trop puisqu'encore une fois, le moteur de la machine ne semble pas suffisamment maîtrisé pour que les visages permettent de reconnaître immédiatement les acteurs, même s'il s'agit d'une star internationale.

La pléthore de championnats absents de cette version l'année dernière est bien là, on en note même quelques nouveaux (Australie, Autriche, Eire, République Tchèque, Ligue 2 française). Au même titre que les modes de jeu classiques (match amical, Compétition, Carrière, Fiesta et Défi) mais aussi et surtout de la grosse nouveauté : "Deviens Pro". Essentiellement multijoueur, celui-ci est également accessible sous forme de matchs uniques en solo. Le principe est tiré du célèbre et non moins ancien Libero Grande. Vous incarnez donc un seul joueur, de votre choix (sauf le gardien, ce qui est dommage pour les aficionados de ce poste si particulier), de la première à la dernière minute d'une rencontre avec tout ce que cela comprend de particularités en fonction de la position occupée sur la pelouse. Un jeu de caméra jongle d'une vue globale lorsque l'action se situe au centre du terrain à une vue rapprochée devant les buts adverses et si c'est vous qui contrôlez le cuir. L'impression d'incarner un seul et même acteur dans un stade et une pelouse immense n'a jamais été aussi bien pensée et réalisée. Mieux encore, balle au pied et en pleine accélération, une caméra dynamique vous suit de près, exactement à la Gears Of War pour les amateurs de FPS. Sensations garanties. Votre impact sur le déroulement du jeu est cependant élargi puisqu'il est possible d'ordonner à vos coéquipiers de presser l'adversaire ou de tirer au but. Mais l'essentiel reste de pouvoir demander le ballon dans les pieds ou dans l'espace, de sorte à participer au jeu et à rendre une copie positive, évaluée à la fin du match avec tout un tas de statistiques propres à votre prestation. Jouissif !

Le jeu en ligne, c'est aussi ce sur quoi se concentre ce FIFA 08. Très gonflé, celui-ci jongle entre les Ligues Interactives, publiques ou privées, dont le concept n'était pas présent sur Xbox 360, les championnats jusqu'à 32 et les parties diverses et variées, personnalisables à souhait, avec ou sans classement. Ce qui est déjà beaucoup en attendant la mise en ligne du mode 5 contre 5 se présentant comme le meilleur moyen de vivre des matchs en multi. C'est aussi EA Sports Football World, lieu de communication, de comparaison, de défis, où il est possible de consulter les parcours et statistiques de tous les autres joueurs. On peut également se joindre à des groupes de fans, se tenir au courant des infos foot, télécharger les mises à jour récurrentes qui permettent de jouer avec les effectifs actuels et de gommer les quelques oublis de la base de données, la majeure partie du temps dus à un manque de temps justement. A noter en plus, un partage de ralentis, après une inscription ici. Enfin, on appréciera la division du Online selon trois salles, Débutants, Experts et Elites, selon les niveaux des joueurs et en fonction de leur pourcentage de matches non terminés, idéal pour identifier la qualité et la fiabilité des joueurs connectés. Autant de possibilités qui prolongent le multi Offline qui peut accueillir des parties jusqu'à quatre.

Sur xbox 360:


La multiplication des FIFA sur Xbox 360 ces deux dernières années n'a pas servi la série. Des titres développés à la va-vite, dans un éternel souci de respecter des délais de sorties annuelles, voire davantage avec des échéances telles que la Coupe du Monde en Allemagne. Une succession de déceptions qui nous ont poussés à nuancer les propos des développeurs qui assurent à chaque opus avoir révisé leur copie. Et c'est sans doute au moment où l'on s'attend à essuyer une énième déconvenue qu'une armée de développeurs, à qui l'on donne enfin les moyens des ambitions affichées, réalise le contre-pied parfait. Même un Alessandro Nesta ou un Fabio Cannavaro auraient mordu à la feinte... On s'incline.
FIFA 08

FIFA 07 a en partie décrédibilisé le discours ambitieux, voire mégalomane d'Electronic Arts qui a toujours cherché à nous convaincre des efforts concédés dans les développements des versions de leur "simulation" footballistique. Mais en réalité, c'est aussi et surtout parce qu'en ligne de mire, FIFA 08 pointait déjà le bout de son nez. Comprenez en cela qu'il faut lui associer quasiment deux années de développement, soit un laps de temps plus que suffisant pour gommer, au moins partiellement, les tares accumulées depuis quelques saisons par celui qui a perdu son statut de référence au profit du PES de Konami. Un regain de sérieux qui a un double impact sur cette version qui n'a pas gâté les possesseurs de Xbox 360, forcés de faire avec des débuts d'ébauches de commencements de contenu et un gameplay qui n'avait rien de "nouvelle génération". Une époque définitivement révolue. Cette année, ce sont bien les versions next-gen qu'il faut prendre comme référence et qui ont fait l'objet des meilleures attentions des équipes en charge du projet. Le sourire de Ronaldinho et la détermination de Ribéry sur le packshot en sont le parfait symbole.

La transformation est radicale, surprenante, grisante. FIFA s'invite au rang des simulations, dans tous les sens du terme. Un contraste flagrant que l'on fait déjà depuis quelques semaines et les prestations en salon du protégé d'EA Sports. En douze petits mois, le profil du jeu a connu l'évolution qui aurait dû être la sienne depuis 2003. C'est dire si le dépaysement est au rendez-vous, à tel point qu'il n'est plus de rigueur d'associer ce titre au terme arcade, désormais bien loin de la mentalité qui sévit sur le terrain. Un rythme de jeu fondamentalement plus lent, une physique de balle indépendante, une animation d'une rare fluidité et surtout un contrôle de balle qui envoie aux oubliettes le "Je contrôle, je passe, je contrôle, je centre, je tire, je marque". Preuve en est, les joueurs multiplient les petites touches de balle pour mieux contrôler le cuir, en fonction de la puissance de la passe, du rebond et de leur meilleur pied. De quoi humaniser clairement leur comportement individuel qui met enfin en avant les différences de gabarits et de maîtrise technique du joueur contrôlé. La gestion des contacts, en lutte aérienne comme au sol, en profite tout autant, avec des petites poussettes, des tirages de maillots et des petits coups bas lorsque l'on abuse des touches de pression, certes efficaces, mais qui conduisent régulièrement l'arbitre à sanctionner des interventions jugées illicites. Des coups de sifflet cependant pas toujours justifiés, ce qui constitue l'un des points noirs du jeu. Il est rageant de concéder un penalty pour avoir tenté de subtiliser la balle proprement, sans tacler ni faire tomber l'attaquant...

A ceux qui étaient allergiques à l'automatisation ultra présente des transmissions et des frappes de balle, EA a répondu de la meilleure des manières en proposant, dans les options, de rendre tout ceci le plus manuel possible. Et la liberté de jeu s'en voit décuplée, rehaussant considérablement le niveau de difficulté, ce qui nous amène à conseiller cette configuration aux joueurs aguerris tant elle fait place aux erreurs multiples. La conservation du ballon a un prix, celui du timing parfait. Concrètement, il faut jouer avec la pression de la touche de passe ainsi qu'avec le stick analogique gauche (toutes les directions étant fonctionnelles) pour donner un ballon à l'endroit précis souhaité, que ce soit dans les pieds ou dans l'espace, en sautant ou non une ligne. Un principe qui vaut également pour les centres, dont les six possibilités (ras-de-terre, mi-hauteur et aérien, chacun immédiats ou non) permettent de trouver le joueur démarqué et d'éviter aussi souvent que possible des duels aériens perdus d'avance dans le style Baky Koné contre Lucio. En résumé, le joueur a enfin la sensation de construire ses propres actions, d'autant que l'IA n'a plus cette maudite habitude d'anticiper on ne sait comment nos décisions et de glisser littéralement. Les déplacements sont donc individuels et pas seulement réalisés en direction du ballon, de sorte à ce que le marquage, en zone ou non, et l'alignement des trois ou quatre défenseurs soit assuré. Et ça, ça fleure bon le réalisme comme on l'aime.

Techniquement parlant, les possibilités sont nombreuses et désormais utiles voire salvatrices en fonction du niveau de difficulté (amateur, semi-pro, pro ou légende) choisi. Pas de tricks surréalistes où le joueur se prend pour une otarie à qui on aurait greffé un pied de Messi et un pied de Ronaldinho. Tout se fait au stick analogique droit, en maintenant la gâchette gauche enfoncée, de sorte à réaliser des feintes de corps, des passements de jambes, des râteaux, des roulettes, des coups du sombrero, des talonnades ou encore le fameux Flip Flap, jouissant lorsqu'il est réussi. Tout ceci dans un unique but, se trouver, à un moment donné, en position idéale de tir. Et là aussi, la variété des tirs manuels permet de placer son ballon à n'importe quel endroit de la cage de 2m44 par 7m32. Adieu les tirs enroulés qui finissaient à mi-hauteur, ras du poteau. Mais tout n'est évidemment pas parfait. En dehors de l'arbitrage, parfois douteux sur les contacts, on ne peut que regretter les caguades de gardiens, parfois très mal inspirés. Pourtant, ceux-ci ont perdu leur mauvaise habitude de ne plonger qu'à mi-hauteur et d'être battus par des frappes qui finissent sous la barre ou en lucarne. Autre point noir, la sélection du joueur qui, lorsqu'elle est passée en manuel, souffre de quelques approximations, notamment sur les contres adverses où l'on s'acharne sur le stick analogique jusqu'à ce que le joueur souhaité soit contrôlé. Toutefois, cette fonction est très utile si une passe courte est manquée, histoire de switcher le réceptionner, placé dernière l'initial.

Tactiquement cette fois, FIFA 08 inclut un éditeur de formations bienvenu, histoire de ne pas être restreint par les formations de base, pas toujours très pertinentes dans le placement des joueurs. On peut donc paramétrer le positionnement de chaque joueur du onze type de l'équipe souhaitée ainsi que leur mentalité en phases offensives et défensives. Sans oublier le choix des tireurs de coups de pieds arrêtés qui restent, sur la pelouse, toujours un peu délicats à jouer, ce qui constitue un autre point perfectible pour le prochain opus. Toujours en terme d'édition, le mode création de joueurs s'avère très poussé, notamment sur l'aspect physique, ce qui nous fera regretter le fait de ne pouvoir que modifier les informations et capacités des joueurs déjà en place. Un lifting n'aurait pas été de trop puisqu'encore une fois, le moteur de la machine ne semble pas suffisamment maîtrisé pour que les visages permettent de reconnaître immédiatement les acteurs, même s'il s'agit d'une star internationale.

La pléthore de championnats absents de cette version l'année dernière est bien là, on en note même quelques nouveaux (Australie, Autriche, Eire, République Tchèque, Ligue 2 française). Au même titre que les modes de jeu classiques (match amical, Compétition, Carrière, Fiesta et Défi) mais aussi et surtout de la grosse nouveauté : "Deviens Pro". Essentiellement multijoueur, celui-ci est également accessible sous forme de matchs uniques en solo. Le principe est tiré du célèbre et non moins ancien Libero Grande. Vous incarnez donc un seul joueur, de votre choix (sauf le gardien, ce qui est dommage pour les aficionados de ce poste si particulier), de la première à la dernière minute d'une rencontre avec tout ce que cela comprend de particularités en fonction de la position occupée sur la pelouse. Un jeu de caméra jongle d'une vue globale lorsque l'action se situe au centre du terrain à une vue rapprochée devant les buts adverses et si c'est vous qui contrôlez le cuir. L'impression d'incarner un seul et même acteur dans un stade et une pelouse immense n'a jamais été aussi bien pensée et réalisée. Mieux encore, balle au pied et en pleine accélération, une caméra dynamique vous suit de près, exactement à la Gears Of War pour les amateurs de FPS. Sensations garanties. Votre impact sur le déroulement du jeu est cependant élargi puisqu'il est possible d'ordonner à vos coéquipiers de presser l'adversaire ou de tirer au but. Mais l'essentiel reste de pouvoir demander le ballon dans les pieds ou dans l'espace, de sorte à participer au jeu et à rendre une copie positive, évaluée à la fin du match avec tout un tas de statistiques propres à votre prestation. Jouissif !

Le jeu en ligne, c'est aussi ce sur quoi se concentre ce FIFA 08. Très gonflé, celui-ci jongle entre les Ligues Interactives, publiques ou privées, dont le concept n'était pas présent sur Xbox 360, les championnats jusqu'à 32 et les parties diverses et variées, personnalisables à souhait, avec ou sans classement. Ce qui est déjà beaucoup en attendant la mise en ligne du mode 5 contre 5 se présentant comme le meilleur moyen de vivre des matchs en multi. C'est aussi EA Sports Football World, lieu de communication, de comparaison, de défis, où il est possible de consulter les parcours et statistiques de tous les autres joueurs. On peut également se joindre à des groupes de fans, se tenir au courant des infos foot, télécharger les mises à jour récurrentes qui permettent de jouer avec les effectifs actuels et de gommer les quelques oublis de la base de données, la majeure partie du temps dus à un manque de temps justement. A noter en plus, un partage de ralentis, après une inscription ici. Enfin, on appréciera la division du Xbox Live selon trois salles, Débutants, Experts et Elites, selon les niveaux des joueurs et en fonction de leur pourcentage de matches non terminés, idéal pour identifier la qualité et la fiabilité des joueurs connectés. Autant de possibilités qui prolongent le multi Offline qui peut accueillir des parties jusqu'à quatre.

Sur Nintendo WII:


Emboîtant le pas du changement de mentalité sur Xbox 360 et PS3, FIFA est à l'heure de l'innovation sur Wii, avec un premier essai, attendu avec curiosité mais scepticisme. Autre équipe de développement, autre profil, plus large public visé... Une version qui ne ressemble globalement à aucune autre, même si elle emprunte une partie de son esthétique au FIFA 07 PS2. Une partie seulement puisque Ronaldinho et compagnie sont eux aussi, devenus Mii...
FIFA 08

FIFA 08 sur Wii, c'est deux univers graphiques, deux façons de jouer, deux publics visés. Un titre qui est censé symboliser à lui seul l'accessibilité de la machine, les nouvelles façons de voir cette activité ludique et le côté famille et multijoueur sur lequel se penche Nintendo depuis plusieurs années. Si le packshot est identique à celui des autres versions, on tient bien là un opus radicalement différent, en dépit de la reprise du moteur graphique PS2 de FIFA 07 et d'un bon nombre de modes de jeu. Toutefois, avouons qu'il est délicat de le considérer comme un compromis idéal. A force de trop vouloir contenter tout le monde, EA Sports risque au final de ne séduire personne, que ce soit le joueur occasionnel qui ne possède pas de réflexes technico-tactiques ou son opposé, à la recherche d'exhaustivité et de réalisme. Les deux pourront y trouver leur compte mais devront obligatoirement faire des concessions dans leur approche du foot virtuel...

Grâce à deux configurations de contrôles distinctes, FIFA 08 accueille le joueur qui n'a jamais tenu de Wiimote dans ses mains comme le fidèle de la série. La première semi-automatise la progression en attribuant à l'IA tout ce qui concerne les déplacements des acteurs. Le joueur n'a alors qu'à assurer passes et tirs, sans s'occuper de dribbler ou d'orienter le jeu balle au pied. Il n'est toutefois pas complètement passif et devra gesticuler un minimum pour suivre le rythme. Par exemple, les touches se font en mimant le geste du ballon lancé depuis le dessus de la tête, les tirs s'effectuent en secouant la Wiimote vers le haut, les tacles glissés vers le bas... Des commandes basiques, simples à retenir mais qui donnent l'impression, logique d'ailleurs, de n'influer que partiellement sur le jeu, ce qui devient rapidement lassant. Les contrôles avancés et entièrement manuels de leur côté, incluent le Nunchuk. Celui-ci sert en partie pour les déplacements. Mais là, c'est l'effet inverse qui se produit, à savoir qu'un jeu de foot n'est pas adapté à une combinaison Wiimote-Nunchuk et à tout un tas d'associations comprenant A, B, C et Z, pas forcément logiques ni intuitives.

Compliqué donc de se faire aux configurations de FIFA 08. Le didacticiel, très complet, vous aidera en ce sens à appréhender les multiples combinaisons, pourtant si simples sur les autres supports aux manettes munies de touches de tranche et de gâchettes. Pourtant, ce FIFA-là, s'il omet pas mal de modes de jeu (pas de Carrière, pas de "Deviens Pro", pas de Fiesta, pas d'édition de joueurs...), est assez complet au niveau des équipes au rendez-vous, les mêmes que sur les autres machines. Cependant, difficile de tenir une saison en championnat ou de tenir toute une Ligue Interactive pour le Online... On se retourne donc vers les trois mini-jeux proposés. Un baby-foot (Wiimote en guise de poignée) peu jouable, un jonglage qui reprend le principe de celui que l'on connaît sur PSP et une épreuve de tirs au but, elle aussi inspirée des mini-jeux de la console portable de Sony. De petites distractions, jouables à 4, qui alimenteront une petite partie de vos soirées en famille ou entre amis. Reste alors le Online, mais soyons honnêtes, les joueurs Online de FIFA se trouvent ailleurs que sur Wii.


Sur NintendoDS:


FIFA et la Nintendo DS, c'est une histoire d'incompatibilité entre un titre qui s'entête à chercher un certain réalisme et un support pas suffisamment exploité, souvent confiné au rôle de dernière roue du carrosse. Ce cru 08 n'est pas encore parfait mais entreprend de corriger un certain nombre d'incohérences, ce qui finit par attirer notre oeil avisé. Mais pour combien de temps ?
FIFA 08

S'il paraît évident qu'un amateur de football virtuel n'accordera jamais sa priorité à une simulation du genre sur Nintendo DS, EA Sports n'a pas souhaité répondre favorablement aux sirènes de la facilité qui lui sommaient de concentrer ses efforts ailleurs. Non pas qu'on possède ici une première référence sur la console portable mais force est de constater que l'utilisateur DS a de quoi se divertir et c'est bien là le but de la machine. Alors certes, le jeu n'a pas changé, dans le fond comme dans la forme, il reste un prolongement direct de FIFA 07, mais rares sont les titres à proposer un tel contenu sur un support pourtant largement secondaire. Tout n'est cependant pas au point, comme les effectifs, sombre mélange entre ceux de la saison dernière avec ceux de la saison en cours. Un point que l'on peut tout de même corriger grâce au Wi-Fi et à la récupération des effectifs les plus récemment mis à jour.

Le titre d'EA n'est donc pas avare en nouveautés. Sur le rectangle vert, si tout reste basique au possible et surtout beaucoup trop simple, quel que soit le niveau de difficulté, quelques petits ajouts viennent assurer un renouvellement timide. On pense notamment aux coups de pieds arrêtés. Sur coup franc comme sur penalty, le stylet permet de donner une trajectoire bien particulière, étonnante de précision d'ailleurs, combinée à une puissance établie par la rapidité de votre geste à diriger le ballon vers les buts adverses. Autre point qui multiplie vos chances de marquer, sur corner par exemple, la pression d'une simple touche qui ordonne au gardien de venir prêter main forte à ses coéquipiers, en fin de match notamment, si le score le justifie. Défensivement parlant cette fois, l'écran du bas peut servir à choisir le nombre de joueurs qui composent le mur et à le déplacer latéralement pour fermer totalement l'angle au tireur. C'est en revanche tout ce qu'on peut noter de nouveau sur la pelouse puisque le reste s'appuie encore une fois sur une circulation du ballon assez assistée, des gardiens peu inspirés et des frappes trop souvent en pleine lucarne. On pourra également remettre en cause le système qui consiste à utiliser le stylet pour demander à des joueurs d'effectuer des courses latérales ou en profondeur.

La légère refonte concerne tout autant le contenu du jeu, finalement plus riche qu'on ne s'y attendait. Au rang des ajouts, on ne peut que saluer l'intégration des transferts, histoire pour ceux qui ne les téléchargent pas, de pouvoir corriger les innombrables erreurs de la base de données. Les dispositifs personnalisés, nouveauté générale de la série cette année, sont aussi de la partie et avancent même un côté plus pratique que jamais avec le positionnement de chaque joueur à l'aide du stylet, à n'importe quel endroit du terrain. En termes de modes de jeu, un éditeur de scénarios permet de paramétrer le score, le temps de jeu écoulé, l'emplacement du ballon et la possession de la balle au départ d'un nouveau match. Histoire de vous familiariser avec les commandes du jeu, un mode entraînement et un autre tirs au but font partie des modes par défaut. Enfin, un mot sur le multijoueur qui peut prendre la forme de rencontres avec une seule ou deux cartouches, en face-à-face Online, dans des matches classiques ou des tirs au but.



Et bien, voilà, le teste du mois est fini. Merci à vous et à bientot